Le Cahier Critique
Toi aussi crée ton blog !
Consulte les autres blogs
Into the wild, l'utopie écolo de Sean Penn, se voit aussi bien comme le portrait de l'Amérique,
ray ban 4147, d'une certaine liberté et de son auteur.
Clairement à l'image de son réalisateur, Into the wild cumule tout ce que l'on apprécie et déteste chez lui. A la fois généreux et maladroit, artiste et redondant, appliqué et excessif, ce quatrième film possède néanmoins le charme de la maladresse.
En découvrant l'histoire de ce Christopher McCandless, qui a fuit comme la peste l'american way of life pour vivre son propre Rousseauisme, Sean Penn y trouva une forte résonnance. Lui même ayant quitté l'école pour aquérir une liberté salvatrice, le surf. A la lecture du roman de Krakauer, notre futur président cannois affirma avoir eu les paysages en tête,
Ochiali Ray Ban Warrior, le formalisme parfait pour ce récit. Car s'il y a bien un acteur dit américain, au sens le plus noble du terme, c'est lui. Et cette magnificence des grands espaces, cette sensibilité envers la nature n'étonne, du coup, plus. En cela, il y a dans Into the wild un portrait de l'Amérique assez intéressant, dans le sens où la traversée initiatique de "Supertramp" est parsemée de rencontres, d'affections qui décrivent joliment cette nation construite sur la mixité.
Après, bien sûr, fidèle à lui-même,
ray ban black mirror, Sean Penn fait dans l'excès, usant et abusant du zoom (technique que l'on pensait oubliée), des surimpressions de titres, des gros plans magnifiques sur les beautés que réservent la nature. C'est une forme de générosité évidemment, de sincérité mais aussi de surenchère tacite qui gauchit quelque peu le récit. En soit un excellent film mineur plutôt qu'un insignifiant chef - d'oeuvre, Into the wild s'avère, en tout cas, un bel hommage aux plaines américaines, terres de recueil.